Gérard Garouste - La conversation - 2018

Gérard Garouste est né en 1946 à Paris. C'est dans cette ville qu'il étudie aux Beaux-Arts, de 1965 à 1972, dans l'atelier de Gustave Singier. A cette époque il conçoit des scénographies d'oeuvres théâtrales pour son ami Jean-Michel Ribes. En 1977, il présente une pièce au théâtre Le Palace, « Le classique et l'Indien », qu'il a lui même écrite et scénographiée. Par la suite, il est embauché au Palace en tant que scénographe et peintre, jusqu'en 1982. C'est pendant ces années que l'artiste est diagnostiqué maniaco-dépressif, puis bipolaire. Dès lors la vie de l'artiste est rythmée par des crises, que l'artiste et sa femme tentent à chaque fois de surmonter. Aujourd'hui, l'artiste vit et travaille dans l'Eure. Après un passage par l'abstrait, l'artiste prend le virage du figuratif à la découverte des oeuvres de Jean Dubuffet, à la fin des années 70. Les oeuvres de l'artiste sont figuratives, mythologiques et allégoriques. L'origine, le temps et la transmission représentent des sources d'inspiration majeures. Il travaille par association d'idées, tantôt inquiétantes, tantôt joyeuses, au sein d'un univers aussi bien onirique que surréaliste d'une étonnante expressivité. Les oeuvres de Gérard Garouste sont exposées pour la première fois à Paris en 1980. Elles confèrent à l'artiste une renommée nationale, qui s'étend par la suite au delà des frontières françaises. Il est exposé à New York dès 1982. Les institutions suivent et plébiscitent ses oeuvres, comme le Centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux ou la fondation Cartier. En parallèle, L'artiste réalise des commandes publiques prestigieuses, au palais de l'Elysée, à la Bibliothèque Nationale de France ou encore à la Cathédrale d'Evry, entre autres.

Carole A. Feuerman

Carole A, née en 1945 à Hartford, est une sculptrice et artiste française reconnue au travers le monde pour son courant artistique de l'hyperréalisme. Elle utilise une variété de supports, notamment la résine, le marbre et le bronze. Elle expose à la National Portrait Gallery de la Smithsonian Institution et au Palais Strozzi à Florence et très visible sur l’avenue Georges V à Paris au travers ses œuvres monumentales

Gérard Schlosser

Gérard Schlosser est un peintre français né le 12 juin 1931 à Lille et mort le 10 août 2022 à Paris. Élève de l'École des arts appliqués de Paris entre 1948 et 1951, où il étudie l'orfèvrerie, Gérard Schlosser étudie parallèlement la sculpture en autodidacte. Il fait ensuite un court passage aux Beaux-Arts de Paris puis décide de se consacrer définitivement à la peinture, en 1953, après avoir assisté à une représentation de En attendant Godot. Dès ses premières toiles, il fait le choix de la figuration : fragments de corps peints en aplats et cernés de noir. Les travaux ne sont pas sans rappeler les recherches des artistes du pop art. C’est en 1970 qu’il a recours à la photographie. Il systématise par la suite ce procédé comme d’autres artistes français associés à l'hyperréalisme ou à la figuration narrative comme Jacques Monory, Bernard Rancillac, Gilles Aillaud ou Gérard Fromanger. L’usage de l’épiscope qui permet de projeter une image sur la surface de la toile se généralise.

Ronald Hunter

Né en 1973, Ronald Hunter est un artiste talentueux qui a exposé son travail à travers les Pays-Bas principalement. Utilisant des influences de la typographie et des arts graphiques de son ancienne carrière de graphiste, il crée des œuvres abstraites modernes qui jouent avec des couches de couleurs et de lumière. Chaque tableau porte son humeur et son énergie et laisse un espace ouvert pour l'interprétation, un aspect important pour Hunter.

Patricia Gadisseur

L'artiste Patricia Gadisseur a reçu une formation d'Arts Plastiques à l'Académie des Beaux-Arts, dont elle sort diplômée. Après s'être essayé à divers techniques et divers sujets, c'est finalement dans l'abstraction qu'elle trouve sa liberté et son langage. La peinture de Patricia Gadisseur est la cristallisation d'instants volés et de moments éphémères. L'artiste cherche à fixer sur la toile des souvenirs, des songes. De ces instants d'existence ne reste que des symboles, des signes, des codes, qu'elle consigne sur la toile. En cela, les toiles de Patricia Gadisseur racontent la mémoire et l'intime.

Jasper James

Jasper James née Patrick François est un photographe de renommée mondiale. Né le 30 septembre 1957 à Paris, il vit actuellement à Pékin après avoir quitté Paris, puis New York où il travaillait et Londres. La signature Jasper James est l’une des plus éminentes reconnue dans les agences de publicité du monde entier pendant de nombreuses années. Il a aussi créé des œuvres personnelles telles que la série « People and Place », faite en Asie, qui présente les portraits d’hommes et de femmes juxtaposés au reflet de leur ville. Ce procédé de photographie remet ainsi en question le concept de catégories en effaçant la limite entre portrait et paysage urbain.

Jef Aérosol

Jean-François Perroy, plus connu sous le pseudonyme Jef Aérosol, né à Nantes le 15 janvier 1957, est un artiste pochoiriste français issu de la première vague de street art (art urbain) du début des années 1980.Il est considéré comme l'un des pionniers historiques de cette technique artistique. Jef Aérosol vit et travaille à Lille depuis 1984.

Jörg Hermle

Né en 1936, Jörg Hermle est un artiste peintre Français d’origine allemande. Il vit et travaille à Paris. Dès son plus jeune âge, Jörg Hermle peint. Il suit un apprentissage de menuiserie et ébénisterie à Eberbach, puis de peinture en bâtiment et lettrage à Heidelberg. Finalement il entre à l'École des Arts Décoratifs de Darmstadt et l'Ecole des Beaux-Arts de Berlin. Jörg Hermle part s'installer à Paris en 1961. Il y trouve un travail dans une agence de publicité spécialisée, pratiquant la peinture sur son temps libre. L'artiste apprécie particulièrement les techniques anciennes. A partir de 1980, il devient professeur de dessin et peinture à l'Université La Sorbonne. Cette expérience d'enseignant le mène à explorer l'utilisation simultané de couleurs broyées à une tempéra et le mélange d'huile et de résine. Cette technique permet d'accentuer à son maximum l'effet du clair-obscur

Joseph

Joseph est né à Paris, le 22 octobre 1961. Il vit et travaille dans le sud de la France. Présent sur la scène artistique dès 1985, Joseph est influencé par tous les symboles d'une culture populaire de masse, il fait partie de cette nouvelle génération d'artistes prolixes animée par un désir de dialogue en opposition à la radicalité des années 70. Se nourrissant du travail de ses pairs cet artiste plasticien s'empare de tous les médiums et détourne les vieux papiers témoins de notre culture contemporaine. Après avoir étudié l'architecture à l'EDPI puis les arts graphiques à l'école Sornas, Joseph accompli sa préparation à l'école des Beaux-Arts à où il étudiera la peinture et le dessin, son dilettantisme le conduisant plus souvent à arpenter les allées des musées parisiens que les couloirs de la rue Bonaparte. Alors que le travail des Nouveaux Réalistes, principalement Hains et Villeglé le passionnent, c'est sa rencontre avec celui d'Antoni Tapiès qui se révélera déterminant. Il s'interroge sur la question de l'intervention essentielle des pigments et des pâtes comme unique forme d'expression.

La Fraterie

Karim Berchiche né en 1978 à Le Quesnoy. Diplômé d’un DEA en Science Politique, Sciences-Po Paris, France. Luc Berchiche né en 1981 à Le Quesnoy. Diplômé d’un Master d’Arts Plastiques, Université Charles-de Gaulle, Lille III Les deux frères derrière La Fratrie, Karim et Luc Berchiche, créent à quatre mains des sculptures fascinantes de précision et d’évocations, qui interrogent l’homme dans son rapport à l’environnement. Iles miniatures suspendues, constructions minutieuses, par leur réalisations plastiques et formelles, les sculptures composées de multiples matériaux, font de leurs créateurs les artisans d’un monde utopique au sens propre « lieu qui n’est pas ». Ces rochers aériens constituent autant de mondes en soi, illusions déracinées de leur espace d’origine. Fictions singulières et complexes, ils introduisent des scènes narratives le plus souvent allégoriques mais aussi des véritables réfl¬exions sur la brièveté et la fragilité de la vie.

Laure Motreff

Artiste discrète, Laure Motreff (née en 1963) tisse un univers habité d’une foule de figures, dans l’intimité de son atelier. Fantasmagoriques, emplis de présences énigmatiques, les tableaux de Laure empruntent le sfumato aux maîtres classiques, font l’usage du blanc de meudon, de l’enduction à répétition. Elle invente ses supports, rigides et libres, qui lui permettent d’inscrire une écriture artistique résolument personnelle, teintée tout à la fois d’humour et de cynisme. Il y à chez elle, une note de pop surréalisme dans la composition dont elle manie la mise en scène au millimètre près. Sa touche, elle, s’en éloigne laissant apparaître une chair que l’on veut toucher, d’autant plus réaliste qu’elle souligne les irrégularités de ses modèles. Laure construit son corpus en s’inspirant de portraits photographiques qu’elle scénarise et fixe dans le temps. Chaque tableau est un souffle long, dont l’artiste semble ne jamais vouloir se séparer. Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir découvrir une vingtaine d’œuvres de Laure Motreff, réunies le temps d’une exposition personnelle à la D Galerie. Laure Motreff a participé à l’exposition Baby Doll(2019) de la D Galerie.

Patrick Brun

Patrick BRUN est né en 1941. Après l'obtention de son diplôme d'ingénieur, il enseigne les mathématiques et la physique. Puis fait une carrière industrielle de 30 ans au sein d'un grand groupe américain. Il cultive en parallèle son goût et ses dons pour l'Art et c'est en 1994 qu'il se tourne exclusivement vers la sculpture. Patrick BRUN étudie la sculpture avec Jean Dominique GIACOMETTI puis Michel HOUPLAIN et, bien qu'il consacre la majorité de son temps à la sculpture, il participe régulièrement à des sessions de dessin à la "Grande Chaumière" à Paris. Il n'y a pas d'exclusive dans les thèmes exprimés par l'Artiste, pas de recherche non plus d'une originalité à tout prix. Une simple quête de l'harmonie, de l'équilibre et de la sensibilité domine son travail, même si dans certaines oeuvres, une expressivité farouche prend le pas. Son don de la forme et son intelligence de la courbe l'ont conduit tout naturellement à rendre hommage essentiellement à la Femme. Vulnérable et forte, vigoureuse et douce, harmonieuse et tendre et c'est par la ligne ou le modelé que cet Artiste transmet les deux aspects de son message. Son travail de la terre lui permet de concrétiser les rapports complémentaires de l'esprit et de la main. Il insuffle dans ses oeuvres, grâce à ce support, les caractéristiques apparemment contradictoires de force et de tendresse. Les bronzes, lumineux, soulignent cette démarche empreinte à la fois de solidité et de légèreté.

RICO SAB

Rico Sab est un artiste peintre français né en 1971 dont l'œuvre réunit le pop art et street art et l’histoire de sa jeunesse. En un regard, on remarque face aux peintures de Rico Sab, c'est la quantité d'éléments qui les composent. Aucun détail n'est laissé au hasard, aucun espace n'est laissé à l'abandon. Chaque parcelle de ses tableaux sont occupées et ont une raison précise de l'être. Un paysage pop surpeuplé où se côtoient nombre de références. Rico Sab s'imprègne des figures de la culture populaire depuis les années 1950, les assimile et leur donne une seconde vie en les jetant sur sa toile. Ensemble, ces personnages ancrés dans l'imaginaire collectif, forment de nouveau récit. Séries télévisées, films, cartoons, éléments graphiques ou mangas entrent en interaction et ce n'est pas sans encombre. Daisy va faire de l'œil au Capitaine America pendant que Peter Pan quitte le pays imaginaire au profit de celui de Candy. L'ensemble est saupoudré de lettres, d'onomatopées propres à la bande dessinée et aux cartoons. Un décor cosmopolite, mais qui ne se résume pas à un magma de références accolées les unes aux autres. Rico Sab met en parallèle cette culture populaire avec l'Histoire de l'art. Au détour d'un tableau, Dora Maar peinte par Picasso va surgir en écho à Mickey. Le fond répond à la forme, en plus d'évoquer les classiques de la peinture, Rico Sab les exploite dans sa technique. L'importance du dessin prédomine dans ses patchworks. On discerne une armature épaisse, marquée d'un trait noir, qui souligne le contour. Ce procédé est caractéristique de la deuxième partie du XXème siècle, en particulier dans la publicité ou la bande dessinée. Derrière ces couleurs pétantes et ces héros imaginaires, Rico Sab nous dresse une critique déguisée de notre société actuelle et globalisée. Il y a deux niveaux de lectures, deux interprétations possibles dans ses visuels. Il utilise des représentations naïves pour mieux éveiller notre conscience, notre morale, créant ainsi le décalage. Une œuvre qui ne vieillit pas, a bien y regarder, on reconnaîtra des thèmes toujours d'actualité.

Thierry RASINE

Thierry RASINE est un artiste français. Enthousiaste, très créatif et animé par une grande passion pour l'art, Thierry Rasine est un peintre autodidacte qui s'immisce dans ce monde de l'art où il n'est pas aisé de s'imposer. Avec le temps, la nécessité de s'exprimer s'est développée. Curieux de tout, Thierry s'intéresse à l'art et fait sa propre éducation en parcourant les musées et les galeries. La carrière de cet artiste, né en 1969, a né en 1969. commencé à prendre forme par l’exposition de ses œuvres et en participant à différents évènements culturels, lesquels lui ont permis de se faire connaître. Thierry puise son inspiration dans la poésie, la ville et les icônes. Touché par les panneaux d'affichages des rues. L'artiste taille dans les extraits choisis qui servent de base à son travail. Il crée ses motifs sans pochoir à l'aide d'acrylique, de bombes aérosol et de crayon gras. La déconstruction, la reconstruction et l'assemblage de compositions graphiques et colorées sont les différentes phases de son processus créatif. L'artiste enrichit ses supports par des traces aléatoires de peinture au gré de ses émotions. Depuis ses débuts, Thierry évolue vers un style à mi-chemin entre Pop Art et Street Art.

Cédric Bouteiller

Cédric Bouteiller est né en 1970 à Rognac, en France. Vit et travaille dans le Sud de la France. Bouteiller étudie les arts plastiques et la philosophie à la faculté d’Aix-en-Provence avant de voyager à New York, Londres, Paris, Tokyo et Shanghai. Il se rapproche du mouvement artistique Street Art, depuis 2009, date à laquelle Bouteiller expose à la Galerie DX à Bordeaux. De la Street Art, l’artiste prend les symboles, les graffitis, les pochoirs et les affiches. Ses œuvres s’enrichissent d’images imprimées sur de l’aluminium brossé, rehaussées de collages, de dessins ou encore de tags recouverts d’une résine translucide. Son expression artistique est un mélange des techniques différentes, une fusion entre la prise de vue photographique moderne, la peinture contemporaine, les graffitis, la retouche numérique et le collage. Anthony Tàpies et Pierre Alechinsky font partie intégrante des inspirations de Cédric Bouteiller. Puis c’est à Arles, que l’artiste se passionne aussi pour Picasso et découvre l’influence littéraire de Cocteau. Les voyages de Cédric Bouteiller lui permettent d’assembler plusieurs images et souvenirs embellis dans ses œuvres. L’artiste nous montre un aspect visionnaire, un résultat d’un savant mélange de vues urbaines des villes qu’il a visité. Cédric Bouteiller est aussi alchimiste. Une alchimie mystique pour transcender sa condition, une alchimie mystique pour élever sa conscience. Bouteiller spécule sur l’oxydation de la matière, le durcissement d’un plastifiant, l’évaporation d’une peinture.

SIMON BERGER

Né en 1976 en Suisse. Vit et travaille à Niëderonz, en Suisse. Maître verrier contemporain, Simon Berger parle un langage plastique singulier en explorant la matière en profondeur. Sa matière est celle du verre qu’il martèle, lacère ou fissure au marteau. La vitre devient le support d’une expression par impacts qui se joue de la transparence. Plus les coups sont rapprochés et courts, plus les ombres et les contrastes s'intensifient. Plus le coup est large, plus cela crée des faisceaux translucides. Dans ses mains, le marteau n’a rien de destructeur. Il agit comme un amplificateur d’effets.

Yaniv Edery

Yaniv Edery est un artiste d'une extrême élégance qui vit à Monaco. Né en 1977, il développe des techniques uniques au monde avec la résine, le gloss, le Swarovski et l'acrylique. Grâce à son invention, il peut réaliser des couleurs jamais vues avec des détails étonnants en résine et il peut mélanger le tout en une seule pièce. Yaniv compte de nombreux collectionneurs à travers le monde et a réalisé des œuvres pour certains des noms les plus importants comme Charles Leclerc, Rafael Nadal, Prince de Monaco, Roi du Qatar.l a été sélectionné à l'Art Basel Miami pour reproduire et représenter l'immense James Rizzi. Amoureux et acharné de travail, il a comme il dit, une partie de son cœur dans chaque œuvre.

Robert Combas

Robert Combas est un artiste peintre, sculpteur et illustrateur français né en 1957 à Lyon. Passionné de musique, il participe à la naissance du mouvement de la figuration libre dans les années 1980. Considéré comme l'un des artistes français les plus importants de sa génération, il fait partie depuis plusieurs années du classement Artprice des 500 artistes les plus cotés au monde. Il vit et travaille aujourd'hui en Île-de-France. Enfant, sa famille déménage à Sète. À la sortie du lycée, il part étudier à l'école des beaux-arts de Montpellier. C'est à ce moment qu'il trouve son style artistique, en opposition à l'art conceptuel, prédominant sur la scène artistique de l'époque. L'idée de se concentrer sur le concept seul de l'œuvre ne séduit pas Combas, qui au contraire se plaît à dessiner des formes et des contours. Ne revendiquant aucune appartenance à un mouvement artistique, il prône au contraire la liberté de création. Il entame une série de peinture, « Batailles », puis traite des pays sous-développés avec ironie et sarcasme, en créant le mouvement de « Pop art arabe ». Son style est alors très brutal. En 1979, alors qu'il est fraîchement diplômé, Bernard Ceysson lui propose de présenter ses toiles à Saint-Etienne dans le cadre de l'exposition « Après le classicisme ». Au début des années 1980, un changement de paradigme artistique se profile à l'horizon. Robert Combas et Hervé Di Rosa ont grandi ensemble à Sète mais se sont éloignés à cause de leurs études. Une fois diplômés, ils se retrouvent dans les mêmes salons parisiens. C'est là qu'ils font la rencontre du critique d'art Bernard Lamarche-Vadel ainsi que de Rémi Blanchard, Jean-Charles Blais, Jean-Michel Alberola, Denis Laget et Catherine Viollet - tous les cinq artistes - avec lesquels ils organisent une exposition dans l'appartement de Vadel en 1981. La figuration libre était née ! Le nom fait écho aux artistes américains de l'époque, et se caractérise par une jovialité débridée. Pour ces jeunes artistes, pas question de larmoyer bêtement devant une œuvre ou d'entrer dans une contemplation romantique et romanesque. Leurs toiles inspirent le bonheur, le rire, la joie et la bonne humeur. Le mouvement contraste fortement avec l'art des années 1970, grave et austère. Le pessimisme, la nostalgie du passé, la peur du présent, l'angoisse de l'avenir... sont autant de sentiments qui sont proscrits dans la figuration libre ! Ces artistes font partie d'une nouvelle génération à l'aise avec son époque, lasse de culpabiliser sur un passé révolu, et c'est exactement le sentiment qu'ils traduisent en peinture. En parallèle avec le mouvement graffiti aux États-Unis, le développement du street art et l'avènement du rock, c'est un nouveau monde qui apparaît, adepte de culture populaire et de liberté. Les thèmes tels que la sexualité, l'amour, les bandes dessinés et la musique sont abordés avec simplicité et naturel. En 1987, Robert Combas tombe amoureux de Geneviève, dont il fait sa muse. En 2010, l'artiste a le privilège d'entrer dans la collection Lacan, grâce à une série de gravures remarquables. En 2012 a lieu la première grande rétrospective dédiée à l'artiste au MAC Lyon, qui présente plus de 600 œuvres des années 70 à aujourd'hui. Depuis l'artiste a continué à être invité à participer à différentes expositions et événements, marquant de son empreinte le monde de l'art contemporain.

Sacha Goldberger

Sacha Goldberger, né en 1968, est un photographe et auteur français. Auteur d’une dizaine de livres photographiques. Il est connu notamment, pour avoir créé une série photographique où il reprend les figures des Super-Héros en version peinture Flamande, pour une série de diptyques mêlant érotisme et imaginaire : "Secret Eden", pour une série argentique prenant pour héros les fidèles du 770 à Brooklyn : "770: Lubavitchs of Brooklyn", pour une série qui traite des relations enfants/parents, lorsque ceux-ci deviennent âgés : "Meet My Mum", pour ses portrait noir et blancs des “Invisibles de l’Elysee” publiés aux éditions des Presses de la cité, pour ses “Portraits croisés” de personnalités du monde de la culture, pour ses series “Extra not so terrestre” et “I want to believe” qui revisitent le mythe de Roswell et enfin il est le créateur en 2010 du personnage de Mamika, avec sa grand-mère devenue célèbre, Frederika Goldberger.

Jean-Paul DONADINI

Jean-Paul DONADINI est un artiste né en France en 1951. Ses œuvres sont passées en vente aux enchères publiques à 108 reprises, majoritairement dans la catégorie Estampe-Multiple. La vente la plus ancienne répertoriée sur notre site concerne l'oeuvre Stilleben mit Uhr und Schwan présentée en 1991 chez Dobiaschofsky Auktionen AG (Estampe-Multiple) et la plus récente concerne l'oeuvre Le compotier vert céladon présentée en 2024 (Estampe-Multiple). Ses œuvres sont essentiellement adjugées en France. Les analyses et graphiques établis par Artprice.com pour Jean-Paul DONADINI reposent sur 108 adjudications.

David Scott

David Scott, né le 6 juin 1932 à San Antonio au Texas, est un militaire, pilote d'essai, astronaute et homme d'affaires américain. Il est le septième des douze hommes ayant foulé le sol lunaire à ce jour. Avant de devenir astronaute, Scott obtient son diplôme de l'Académie militaire de West Point et rejoint l'armée de l'air. Après avoir servi en tant que pilote de chasse en Europe, il est diplômé de l'école des pilotes d'essai de l'United States Air Force. Scott prend sa retraite de l'armée de l'air en 1975 avec le grade de colonel et plus de 5 600 heures de vol enregistrées. Scott est sélectionné comme astronaute dans le groupe 3 de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) en 1963. Il effectue son premier vol dans l'espace en tant que pilote de la mission Gemini 8, en compagnie de Neil Armstrong, en mars 1966, passant un peu moins de onze heures sur une orbite terrestre basse. L'astronaute passe ensuite dix jours en orbite en mars 1969 en tant que pilote de module de commande d'Apollo 9, une mission qui permet de tester de manière approfondie le vaisseau, aux côtés du commandant James McDivitt et du pilote de module lunaire Russell Schweickart. Après avoir été dans l'équipage de réserve d'Apollo 12, Scott effectue son troisième et dernier vol dans l'espace en tant que commandant de la mission Apollo 15, le quatrième alunissage humain et la première mission utilisant le rover lunaire Apollo. Scott et James Irwin restent sur la Lune pendant trois jours. Après leur retour sur Terre, Scott et ses coéquipiers tombent en disgrâce auprès de la NASA après un scandale lié à l'emport d'objets non autorisés sur la Lune. Après avoir occupé le poste de directeur du centre de recherche sur le vol Dryden de la NASA en Californie, Scott prend sa retraite de l'agence en 1977. Depuis, il travaille sur de nombreux projets liés à l'espace et a servi de consultant pour plusieurs films sur le programme spatial, notamment Apollo 13 (1995).

SERGIO MOSCONA

Né en 1979 à Paris, Sergio Moscona vit et travaille en Argentine. « A 34 ans, il est considéré comme un prodige argentin et apparait comme une des figures montantes de l’art contemporain mondial. Nourri au génie de Picasso, il tisse une épopée humaine, brutale et raffinée, tragicomique et monumentale » tiré de l’article Inhumaine comédie écrit par Marion KLING dans Artension n° 120, 2013.

Craig Alan

Craig Alan est né en 1971 à San Bernardino, en Californie. Bien que toujours attiré par l'art, sa créativité s'est vraiment développée lorsque sa famille a déménagé à la Nouvelle-Orléans alors qu'il était enfant. Son besoin intense de savoir et de culture a nourri sa capacité pour l'interprétation visuelle détaillée. Inspiré par l'enthousiasme de la ville, pour l'expression créative, il a commencé à explorer ses propres impulsions innovantes. Sa première tentative a pris la forme d'un portrait de rue, l'aidant ainsi à perfectionner son don pour reproduire une figure humaine et ainsi permettre à cet artiste naissant de s'assurer une sécurité financière. Dès lors en économisant ses gains, il a pu payer ses études ainsi que le matériel nécessaire à ses réalisations artistiques. Bien qu'il ait toujours voulu suivre une forme d'art formel, Alan a continué à se développer techniquement et conceptuellement à travers ses propres recherches. Durant sa deuxième année d'université en Alabama, Alan a entrepris une formation plus poussée en art. Son enthousiasme pour ses études lui a permis d'être rapidement propulsé sous les feux de la rampe. En mettant l'accent sur les arts de studio, Alan a gagné un prix de secteur pour « Academic Excellence ». L'exposition la plus prestigieuse de son université, « Art with a Southern Drawl » a présenté 42 de ses œuvres sur plus de 1600 candidatures. Une concentration mineure dans l'univers du théâtre a également diversifié son travail, lui permettant d'agrémenter son expérience avec des techniques supplémentaires de maquillage et de scénographie. Ce mélange d'influences et de médias très différents apparaît dans chacune de ses œuvres, montrant ainsi sa large connaissance et son appréciation pour la forme humaine et le monde coloré que ces êtres occupent. Combinant ses compétences dans des textures élaborées, des teintes et des compositions, le travail d'Alan révèle une réelle sophistication technique ainsi qu'une imagination élaborée. Ses œuvres vont de l'expressionnisme abstrait à l'obsession du réalisme graphique, chacun reflétant la vision unique de son créateur. Sa carrière est l'aboutissement de la connaissance artistique puisée dans les manuels scolaires combiné à un sens esthétique aiguisé qu'il a développé non pas à travers une scolarité intensive mais dans les recoins de son esprit brillant.

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